Enième rebondissement sur Aubusson et franchement, cela devient lassant ! Après avoir saisi le Conseil d'Etat suite à une décision du tribunal qui lui était pourtant favorable suite aux cantonales de Mars dernier, Michel Moine a saisi, hier, le tribunal administratif de Limoges en référé. En effet, suite à la démission de Jean - Marie Massias, conseiller général élu en Mars, afin de dénouer un feuilleton sans fin sur Aubusson, le Préfet avait fixé de nouvelles élections au 25 Septembre prochain. Ce que Michel Moine refuse, préférant être vainqueur devant les tribunaux plutôt que devant les urnes.
Pour ma part, c'est bien tout ce que je n'aime pas dans la politique. D'ailleurs, est - ce de la politique au sens noble du terme ? J'y vois plutôt les caprices d'un mauvais perdant ou l'entêtement sans bornes d'un homme blessé dans son orgueil. Evidemment, la presse a sollicité notre candidat MoDem, Mathieu Charvillat, sur son positionnement face à ses évènements. Je vous livre ici son communiqué de presse :
"Voici mes réactions sur les rebondissements dans l'actualité des cantonales à Aubusson :
Sur l'organisation du nouveau scrutin : "Je me félicite de l'organisation rapide d'un nouveau scrutin qui permettra de trancher définitivement la question. Cette élection permet à la population de ne pas se voir confisquer la sanction du débat démocratique par un accès de juridisme."
Sur le référé de Michel Moine : "Je juge la demande hors de propos ; non pas pour des raisons juridiques que je peux comprendre, mais pour des raisons éhtiques. Lorsque l'on se réclame du respect de la démocratie, on ne s'en remet pas aux juges. Il n'y a pas à avoir peur de se soumettre au jugement des citoyens ! Eux seuls sont habilités à choisir et légitimer."
Sur mes intentions pour la nouvelle élection : "Sur ce point, je crois qu'il est important de revenir à la Genèse de la situation. En Mars dernier, l'élection initiale a vu la victoire de Jean Marie Massias sur Michel Moine au second tour. Ce dernier déposant un recours entendu légitimement par le Tribunal Administratif de Limoges, annulant dès lors l'élection dans son entier.
Or le recours initial de Michel Moine concerne le résultat du second tour pour lequel je n'étais pas qualifié. J'ai donc pris ma décision au nom de la Raison et de la Cohérence : moins de six mois après la première élection, je ne saurais par respect pour les électeurs et leur choix, me présenter à nouveau sur cette élection précisément. C'est une question d'honneteté intellectuelle. Pour autant, j'entends etre présent sur d'autres scrutins et d'autres débats locaux à l'avenir."
Mon attitude sur le nouveau scrutin : "Il conviendra de savoir qui sera candidat à cette élection. Jean-Marie Massias le sera à nouveau. Quant à Michel Moine, partisan d'Arnaud Montebourg qui milite pour le non cumul des mandats, il n'est pas certain qu'au nom de la cohérence idéologique, celui-ci soit présent.
Je rappelle ne pas être propriétaire des voix des électeurs, libres pour leur voix, et responsables de leur choix, ma position, est personnelle, n'engage que moi et en rien, le Mouvement Démocrate : c'est ainsi que j'ai pu constater que Mr Massias était particulièrement impliqué dans ses fonctions, et plein de bonne volonté à l'égard du canton, dès lors, mon suffrage se portera vraisemblablement sur ce dernier." "
